TRIBUNE N°9 : Sylviane ZANNOU, de la scène à la plume…
Née à Adjohoun au Bénin, Sylviane Mahougnon ZANNOU est une artiste multi disciplinaire solidement enracinée et engagée dans le monde de la culture, à travers des actions concrètes en lien avec l’écriture, le jeu au théâtre et au cinéma, le conte, la musique et le multimédia. Attentive, dynamique et volontaire, elle a désormais soif d’écrire le monde… ainsi est peinte l’invitée de ce Neuvième numéro de Lyric’Art Tribune, Découvrons !
Sinclair Bellonne
LA Tribune : Bonjour Sylviane, depuis quelques temps vous faites l’actualité pour votre dernière sortie, mais avant d’en venir, dites-nous qui est Sylviane ZANNOU ?
Sylviane ZANNOU : Sylviane ZANNOU est un pion de l’univers qui pousse par sa créativité le monde vers la perfection. Elle puise de ses expériences et de ses talents pour peindre les vécus, transmettre des émotions, semer des rêves et faire pousser l’espoir.
LA Tribune : On vous sait déterminée et endurante, et cette force de caractère vous a valu le mérite de vous accrocher pour réaliser vos rêves, parlez-nous un peu de votre parcours ?
Sylviane ZANNOU : En termes de parcours, il faut dire que je suis une touche-à-tout, en perpétuelle progression sur le savoir-être, le savoir-faire et le savoir-vivre. Mes domaines de compétence sont l’écriture, le jeu au théâtre et au cinéma, le conte, la musique et le multimédia. Jai été formé à la réalisation audiovisuelle et cinéma. J’ai également fait l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB). Depuis peu, je prends mes marques dans la littérature avec une pièce de théâtre publiée. Il s’agit de « Serment d’hypocrite ».
LA Tribune : Tout n’a surement pas été rose et l’objectif n’est certainement pas de compter les écorchures, toutefois racontez votre plus grande déception dans votre parcours professionnel ?
Sylviane ZANNOU : Ma plus grosse déception dans mon parcours professionnel, c’est d’avoir été confronté à la difficulté qu’ont les femmes à progresser dans le milieu des arts.
LA Tribune : Quelle est donc votre plus grande fierté professionnelle ?
Sylviane ZANNOU : Ma plus grande fierté professionnelle est d’avoir construit et édité un livre. C’est un arbre planté pour la postérité.
LA Tribune : Nous l’avons annoncée à l’entame, Serment d’hypocrite, parlez – nous en ?
Sylviane ZANNOU : « Serment d’hypocrite est une pièce théâtrale qui met en jeu des personnages comme vous et moi, membres actifs de la société et / ou responsables de la gestion de biens publics, bénéficiaires ou ordonnateurs de l’action publique. Ces personnages portent la voix des sans-voix pour dénoncer à travers les mots, les maux qui minent la société et entravent la cohésion sociale. Il traite de la question de la culture de la redevabilité dans l’administration, surtout dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’état civil.
LA Tribune : est-ce le fruit de votre imagination ou de vos expériences ?
Sylviane ZANNOU : les deux.
LA Tribune : De la scène à la littérature, est-ce un changement de cap ?
Sylviane ZANNOU : Pas du tout, cela est un témoignage de notre murissement, de notre progression et de notre multi compétence artistiques.
LA Tribune : Quelle sont alors vos projets professionnels actuellement ?
Sylviane ZANNOU : Actuellement nous nous préparons à lancer un projet artistique de trois ans qui allie littérature et création théâtrale au profit des jeunes auteurs et des troupes théâtrales installés dans tous les départements du Bénin. En dehors de cela, Nous nous inscrivons à des appels à résidence d’écriture pour continuer à produire des œuvres de l’esprit.
LA Tribune : Que diriez – vous pour conclure !
Sylviane ZANNOU : Je dirai à toutes les femmes qui œuvrent dans tous les secteurs du monde et principalement artistiques que seul le travail libère et que nous devons être dignes et rêver grand pour ce monde. Nos voix comptent !
